Mardi 31 juillet 1979.

Ron Feldman a ajouté le nom de Harry Guggenheim à la liste des Juifs célèbres qu'il veut pour la série. Nous avons parlé de Woody Allen et Charlie Chaplin, mais on n'était pas sûrs que Chaplin soit vraiment juif.
Je suis rentré à la maison et j'ai marché pour retrouver John Fairchild Jr. au Relais. Ralph Lauren était là.
John a maintenant une petite amie plus âgée. Robyn Geddes aussi. Des filles de quarante ans qui les font bosser (diner $ 190).

Lundi 30 juillet 1979.

Levé de bonne heure pour regarder le « Today Show ». C'était super, tellement bon de revoir de la bonne télé américaine. Ensuite je me suis promené en distribuant Interview, et c'était super de refaire ça. J'ai marché dans Midtown, je suis remonté vers le Pierre où la North American Watch Company avait invité Ronald Reagan a parler, à l'heure du déjeuner. Je devais y retrouver Vincent. Je croyais que j'étais en avance, je me suis arrêté chez Tiffany's. Je pensais qu'il y aurait d'abord un cocktail pendant une heure que ça commencerait à 13 heures. En fait, ça a commencé tout de suite. Quand je suis arrivé à 12 h 55, Vincent faisait les cent pas, nous sommes entrés. Barbara Sullivan de la société horlogère était adorable, elle m'a présenté à Ronald Reagan comme « Andy Warhol, l'artiste ». Les photographes étaient derrière nous, ils n'ont pris aucune photo. Juste à côté de Ronald Reagan il y avait Henry Platt, le président de Tiffany's. Je lui ai dit que j'étais en retard parce que j'avais fait du shopping chez Tiffany's. Il a adoré. Comme j'étais au régime je n'ai pris qu'un steak. Art Buchwald a fait un discours, il est vraiment drôle, il devrait passer à la télé. Puis Ronald Reagan a parlé. Les républicains vont jouer finement, laisser les démocrates s'entredéchirer, Ted Kennedy prendra probablement le dessus. Ronald Reagan est absolument super s'il a vraiment soixante-neuf ans. Il a qualifié le gouverneur Jerry Brown d' « inconsistant ». Qu'est-ce que ça veut dire? On l'a fait sortir de la scène, il ne s'est pas mélangé aux gens. Je trouve ça terrible.
J'ai travaillé jusqu'à 7 h 30 environ et j'ai déposé Rupert ($4). J'ai appelé Barbara Allen pour lui demander si elle voulait bien sortir avec moi. Elle était libre. 8 h 30, nous avons pris un taxi pour Le Club ($4). Quand nous sommes arrivés, Vitas n'était pas très heureux. Il est distant depuis l'article de Interview, à cause de la photo de lui, torse nu, les bras autour d'un type.
Barbara portait les pyjamas de quelqu'un, mais ça lui allait bien. Elle déménage pour la Californie, a-t-elle dit. Elle m'a montré un collier de Cartier, en or, que Bill Paley lui a offert. Elle prétend que tous les types comme Gianni Agnelli ou Bill Paley sont amoureux d'elle.
Oh ! j'oubliais : il y a énormément d'Arabes à Londres ! Si seulement je pouvais avoir des portraits d'Arabes à faire. Ils ne sont pas encore arrivés en Amérique mais ils sont partout en Angleterre. Et ils sont pourris d'argent - si seulement on pouvait se lancer la-dedans !

Dimanche 29 juillet 1979.

Et qu'est ce que Jean Stein a fait ? Elle a appelé ma famille en Pennsylvanie, elle voulait aller les interviewer pour son livre sur Edie - elle leur a dit qu'elle faisait « un livre sur les années 60 ». Quel culot !
J'ai parlé avec Henry Post. Sa jambe est toujours dans le plâtre mais la compagnie d'assurance lui a fourni une infirmière pour écrire à sa place, ils font ça. Nous avons parlé de John Berendt licencié du New York Magazine - Henry a dit qu'il l'avait vu venir parce qu'ils avaient engagé une fille trois semaines avant. Henry dit qu'il y a une liste des gens qui ont acheté de la drogue au Studio 54, c'est ce que le juge d'instruction est en train de suivre.
Curley a appelé. Il voulait aller dîner mais j'étais encore trop fatigué.

Vendredi 27 juillet 1979. Paris - New York.

A peine couché à 6 heures, qu'à 7h30 Halston frappait à ma porte. Il déteste être loin de New York, il voulait rentrer. C'était l'horreur de se lever. Et l'hôtel était tellement beau, avec ses géraniums aux fenêtres et ses stores rouges. Steve, non plus, ne voulait pas se lever mais après une demi-heure de palabres, il s'est levé. Nous devions nous asseoir pour prendre le petit-déjeuner, c'était une vraie torture. Victor avait sa propre chambre qu'il avait obtenue après force gesticulations, il était de mauvaise humeur.
Halston aime vraiment crier. Quand il paie, i lest grand seigneur et il crie. Il dit à tout le monde que le service est nul pour le prix, quand il paie il vous le fait sentir ... Bon, il ets comme moi mais en pire. Il vous assène qu'il doit rentrer à New York se tuer au travail pour gagner de l'argent pour que vous puissiez le dépenser. Mon Dieu, il vous met mal à l'aise ! Mais c'est vrai que c'est incroyable ce que coûtent les hôtels de nos jours.
Finalement Victor et les autres étaient en voiture. Nous sommes arrivés au Concorde à temps, Steve n'a même pas donné de pourboire au chauffeur qui n'avait même pas dormi - il avait passé la nuit dehors avec nous, alors je lui ai donné un billet de 50.
Dès que nous sommes montés dans l'avion, tout le monde s'est endormi. L'hôtesse a réveillé Halston, il a hurlé qu'elle ferait bien de ne pas recommencer.
Je voulais garder les couverts du Concorde et réveiller Victor pour lui demander de commander à manger pour que je puisse en avoir d'autres - j'essaie de constituer un service de douze pièces - mais je ne l'ai pas réveillé, je n'ai eu qu'un jeu. Vol calme. Douane. Le type de la douane avait été chauffeur de taxi, il m'avait pris une fois, alors il m'a fait passer en vitesse.
Maison puis bureau. Le prix des taxis a augmenté ($ 4). Journée chaude qund je suis arrivé au bureau, personne ne travaillait. Brigid attendait qu'une pâtissière du New Jersey livre un gâteau pour l'anniversaire de sa mère. Elle allait l'emporter à la campagne.
David Whitney a appelé pour dire d'emporter certains portraits à Pairs. J'ai appelé Fred, mais je ne suis pas arrivé à le joindre. Travail avec Rupert jusqu'à 7h30. Lu mon courrier.

Jeudi 26 juillet 1979. Londres - Paris.

Debout de bonne heure - pour faire les valises, rassembler tout le monde. Halston a pris la tête des opérations, Steve ne savait pas à qui donner un pourboire, il ne sait pas faire, il est peu généreux - il est vraiment radin. Il sait exactement le prix des choses mais il ne peut pas donner - il veut thésauriser je pense. Je ne comprends pas ça. Après avoir payé la note, Halston s'est mis à crier que l'hôtel était sale et laid, comment pouvaient-ils penser qu'un hôtel pourrait continuer à marcher avec un aussi mauvais service. Je lui ai demandé comment il pouvait faire ça, il a répondu : « C'est ça qu'il faut, les déstabiliser et prétendre qu'on est riche, très riche. » Il n'arrêtait pas de crier contre l'hôtel et personne ne voulait donner de pourboire. Nous avons filé discrètement, nous ne reviendrons jamais ! Un trou ! 2600 dollars pour deux personnes dans deux misérables chambres sans même avoir commandé quoi que ce soit !
Nous sommes arrivés à l'aéroport à l'heure. Le Savoy a un type sympa qui vous attend pour enregistrer vos bagages. Je lui ai donné 15 dollars.
Nous sommes arrivés à Paris quarante minutes plus tard. Victor avait oublié son visa alors il s'est fait coincé à la douane. Nous l'avons attendu. Steve a demandé : « N'est-ce pas Jerry Hall ? » Elle arrivait juste de Dallas, du tournage du film avec John Travolta. C'était l'anniversaire de Mick dans quelques jours, elle allait l'emmener dans un restaurant chic.Finalement Victor est sorti de la douane. Une limo nous attendait (bagages $ 5). Hôtel Plaza-Athenée. Temps superbe. Très belle suite, la meilleure. Halston ne voulait aller à Paris que pour acheter à son chien un truc de chez Vuitton, une valise pour Linda.
Victor s'est disputé avec le chauffeur. Il a hurlé, est sorti en disant qu'il ne nous reverrait jamais.
Halston était drôle à s'acheter ses chaussures chez Hermès. Il dit qu'il ne fait jamais de courses, et c'est vrai - il n'a pas le temps.
Limo jusqu'au Club Sept. Victor m'a appelé là-bas pour me dire qu'il était calme et viendrait déjeuner. Il est venu habillé normalement.
Ensuite limo jusqu'au Palace. Halston avait appelé en avance pour dire « Mr. Steve Rubell du Studio 54 viendra dans votre club, ce soir - bien sûr vous le laisserez lui et sa bande entrer gratuitement. » J'ai fait rentrer le chauffeur avec nous car j'étais gêné à cause de la bagarre avec Victor. Victor a convaincu l'un des garçons de lui prêter sa tenue, il passait partout pour prendre les commandes.

Mercredi 25 juillet 1979. Londres.

Halston a appelé pour dire qu'il voulait aller a la boutique d'une femme horrible pour voir des bijoux. Il est très grand seigneur, j'étais sûr qu'il allait en acheter pour 50 000 dollars, mais il faisait semblant. Victor mettait les bijoux dans sa bouche et dans son cul, je prenais des photos. Il s'est couché sur le sol, quand il a vu que la caméra de surveillance électronique le regardait, il a demandé ce qu'était « ce rubis dans le ciel ». Halston a demandé un rabais, quand ils ne lui ont proposé que 5 p. 100, il a été choqué. Ils avaient probablement des micros, ont écouté tout ce qu'on disait quand ils n'étaient pas là.

Lundi 23 juillet 1979. Londres.

Magasins punk avec Victor et Catherine. L'un d'entre eux s'appelait Seditionaries. Nous avons acheté des chemises faites d'emblèmes nazis qu'on noue autour de soi. Et un t-shirt avec deux queues en train de pisser sur une photo de Marilyn Monroe prononçant le mot « pisse ». Catherine connaissait un petit restaurant italien ou sa famille va le dimanche. Bon déjeuner italien ($100). Après ça, nous avons acheté des fleurs pour la mère de Catherine ($ 20). Elle nous a emmenés voir le manoir de son beau-père sur Cheyne Walk. Whistler a habité là un temps.
Victor et moi sommes rentrés à l'hôtel (taxi $ 7). C'était la première de Martha Graham à Covent Garden. Nous nous sommes tous préparés, nous nous sommes retrouvés dans la chambre de Halston — John Bowles-Lyon, le Dr Giller, moi, Randy, Steve, Victor — Fred est parti avec Sabrina Guinness. Liza est partie avant nous. Nous avions tous des premiers rangs, au balcon. Ils ont fait trois ballets et ensuite Liza est venue pour The Owl and the Pussycat. Martha a fait un long discours d'une demi-heure. Ils portaient tous des tenues de Halston superbes. Lynn Wyatt était placée à côté de Fred, mais elle est allée se mettre à côté de John Bowles-Lyon. Dans les coulisses, on est allés dire bonjour à Liza et Martha, puis petit cocktail dans un bar de Covent Garden. Covent Garden est superbe, on dirait le vieux Met. Nous avons marché jusqu'au Savoy, Halston donnait une réception privée. Nous étions en haut, nous n'avions pas compris que la fête était en haut, et en bas. La soirée en bas était pour la princesse Margaret Halston, Liza et toute la bande. Quand nous avons finalement réalisé que nous étions en train de passer à côté, nous sommes descendus. Halston était nerveux mais la fête était formidable. Très bon moment.
Victor voulait que je rencontre la princesse Margaret, je ne voulais pas mais j'ai pris deux photos. Victor a fait deux photos de la princesse Margaret et de Roddy Llewellyn. Ils ne voulaient pas qu'on les voie ensemble, ils voulaient saisir la pellicule mais Fred a dit de ne pas le faire, que Victor était avec Halston.
J'ai quitté la fête a 4 heures pour monter dans la chambre de Liza. Elle portait une robe transparente, très belle, en toile, avec les cheveux peignés en arrière comme sa mère. Elle les porte ainsi dans The Owl and the Pussycat. C'était une perruque mais j'étais incapable de le deviner.
Halston et moi avons quitté la chambre de Liza, et commencé à prendre les chaussures de tout le monde devant les portes et à les déplacer. La chose la plus amusante que j'ai faite de ma vie. Ensuite au lit, j'ai lu encore un peu du livre Martha Mitchell.

Dimanche 22 juillet 1979. Londres.

Hier soir j'ai parlé avec Catherine Guinness, elle nous a invités chez sa mère et son beau-père dans l'Essex à Kelvedon, une immense propriété. Catherine a vraiment la belle vie. C'était très beau. Drue Heinz et son mari étaient là. et les parents de Guy Nevill. Environ trente-cinq personnes au déjeuner. Et Halston, Steve, Victor et Randy. Le beau-père de Catherine, Paul Channon, est ministre dans le gouvernement de Mrs Thatcher. C'est aussi un Guinness mais encore plus riche que le père de Catherine. J'étais assis à cote de la mère de Catherine, Ingrid, Halston était assis de l'autre côté et Victor était a côté. Vraiment amusant, beaucoup de vin, j'étais vraiment soûl. Halston devait rentré à Londres pour les répétitions de Martha. Victor aussi est rentré. Catherine m'a fait visiter. Beau. Steve a joué au tennis et il joue vraiment bien.
Quand on voit la richesse de Catherine, ça parait idiot qu'elle ait eu un trou à New York et un travail ordinaire. C'était merveilleux, ils nous ont donné du bon temps, les gens étaient tous tellement amicaux. J'ai perdu mes verres de contact. Catherine m'a aidé à les retrouver. Ils étaient dans le lavabo. J'étais en train de les mettre quand ils sont tombés.

Samedi 21 juillet 1979. Londres.

Debout de bonne heure, j'ai rejoint la bande de Halston. Il avait une voiture, il
a décidé de nous emmener faire du tourisme. Quelques boutiques de chemises avec lui. Ensuite nous nous sommes promenés. Achat de quelques films et cassettes ($60). Ensuite retour a l'hôtel, Fred voulait aller a King's Road, je voulais emmener Victor mais Halston ne voulait pas venir avec Fred. Nous sommes tous allés chez Mr Chow dîner. La cuisine était horrible. Après nous avons decidé de faire le tour des boîtes. Halston était le plus amusant du voyage. Il appelait partout en disant : « Bonjour, je suis Steve Rubell, le propriétaire du Studio 54, puis-je entrer gratuitement ? » Il faisait son numéro tout le temps — celui du guide touristique. Bianca a du porter toutes ses tenues Halston pendant qu'elle était à Londres. Elle était triste parce que Mick l'avait appelée et qu'ils s'étaient disputés à propos de Jade. Il a dit qu'il pouvait avoir d'autres enfants mais pas elle. ça l'a blessée, elle a dit qu'elle pouvait. Ils utilisent Jade comme prétexte, ils se rendent malheureux l'un l'autre. Il voulait que Jade vienne pour son anniversaire et Bianca ne voulait pas, prétextant que c'était de la mauvaise publicité à cause du suicide du petit ami de Pallenberg. Après nous sommes allés au Tramps. Une demi-heure. C'était amusant. A l'Embassy. Et dans toutes les boîtes, Steve jouait le rôle de celui qui reçoit. Il dit d'abord : « Aimeriez-vous un verre de vodka ? » Ils voulaient aller dans d'autres endroits, mais il était 4 h 30, nous avons décidé de rentrer.

Vendredi 20 juillet 1979. Paris-Londres.

Debout de très bonne heure. Fred est arrivé à 8 heures, prétendant à moitié qu'il s'était couché et venait juste de se lever. Plus tard il a dit qu'il était avec Jerry Hall, je ne sais pas s'il plaisantait. Il était tellement fatigué qu'il s'est endormi. J'ai dû le réveiller à 10 h 30 parce que nous devions faire nos valises pour partir à Londres. Nous devions acheter des billets ($600) à la Lufthansa (pourboires $ 20, taxi pour l'aéroport $ 25). British Airlines, c'était OK, un très gros avion, bourré à craquer, un DC 10, je crois. Taxi de l'aéroport au Savoy ($ 30). A l'aéroport pendant que nous attendions nos valises, nous avons entendu des gens qui parlaient de Martha Graham qui arrivait, qu'elle était vieille, qu'ils devaient envoyer une petite voiture pour elle. Nous l'avons attendu un moment, mais elle n'est jamais arrivée.
Arrivée au Savoy, Martha est apparue avec Ron Protas, ils venaient du Danemark. Ron est le bras droit de Martha. Martha et moi bavardions, c'était agréable. Elle était très fatiguée. Le Dr Giller était déjà arrivé à l'hôtel. J'ai essayé de le joindre mais il était sorti. Liza et Halston n'étaient pas encore arrivés, ils arrivaient en Concorde (pourboire au portier $ 5, service $ 5). J'ai lu le livre de Martha Mitchell, dormi une heure. Les chambres du Savoy sont petites et moches, sur une cour intérieure qui n'est pas vraiment une cour. Petit. Très cher. Ensuite Nick Scott, le beau gosse anglais riche, l'ancien maitre d'hôtel de Bianca pendant la période ou il pensait avoir perdu tout son argent, nous a invités à dîner avec lui et sa femme au Savoy Grill. Il a de nouveau du fric. Sabrina Guiness était au dîner, elle est beaucoup sortie avec le prince Charles, nous pensons qu'elle l'a baisé. Fred a retrouvé Halston dans le hall, je lui ai dit que je l'appellerais dès que je pourrais.
Nous avons très bien dîné, le restaurant était très bon — Sabrina et moi sommes montés dans la chambre de Halston, j'ai commencé à enregistrer Liza pour l'interview dans Interview. Steve Rubell etait là avec Randy, ils avaient une chambre et un salon. Et Halston une chambre contiguë à celle de Victor Hugo, la chambre suivante c'était celle du Dr Giller. Il avait la plus belle, mauve et dominant la rivière. C'était amusant de voir tout ce monde dans un autre endroit. Steve voulait aller danser le disco, il transportait sa radio partout, la tournant de haut en bas. Victor se changeait, il essayait différentes tenues. Bianca était dans une autre chambre avec Peter Sparling, le danseur de chez Martha Graham.

Jeudi 19 juillet 1979. Paris.

Une très belle journée. Promenade, arrêt chez Fauchon ($ 20). Nous sommes allés derrière Beaubourg. Achat de magazines, de Vogue ($ 8). Sommes passés au Flore, mais il était fermé. Projets de dîner avec Anthony Russell et Florence Grinda chez Castel. Il travaille toujours sur son rock and roll. Taxi pour Castel ($ 3). Il y avait Florence et Anthony, le frère de Florence et un mannequin superbe appelée Margo. Mick et Jerry sont arrivés. Mick porte une barbe. Jerry avait des perles qu'il lui avait offertes. Il enregistre un album. Ils parlaient du petit ami (dix-sept ans) d'Anita Pallenberg qui s'est tué dans le lit. Jerry fait des aller et retour à Houston, pour jouer dans le film de John Travolta, Urban Cowboy. Elle était tout excitée, elle a dit que John était adorable. Nous avons tous payé pour le dîner. Fred m'a raccompagné. Lecture. Téléphone à Curley pour savoir ce qui se passe à New York, il était parti aux Bermudes parce que la personne qui s'occupait des affaires de la famille là-bas venait de mourir.